Cinq personnes ont trouvé la mort dans un éboulement de mine d'or à Niagassola dans la Préfecture de Siguiri. Le drame s'est produit hier jeudi 25 janvier 2024.
Joint au téléphone par un journaliste de guineeTimes.com ce vendredi 26 janvier 2024, le maire de la commune rurale de Niagassola, dit avoir pris des mesures pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise dans sa localité. Il interdit à cette occasion aux orpailleurs d’exploiter les anciennes mines artisanales. Cela, précise t-il, pour garantir leur propre sécurité.
Monsieur le Maire, nous avons appris qu'il y a eu un drame dans votre localité à Niagassola, dites nous ce qui s'est passé réellement et comment vous avez appris le drame ?
« C’est aux environs de 12 heures qu’on m’a informé d’un éboulement de mine d’or. On m’a même dit de chercher des machines pour extraire les victimes. Je voulais appeler la société minière de Djélikourou mais cela a trouvé que le sous-préfet Colonel Namory Keïta avait appelé.»
Après votre arrivée sur les lieux, Monsieur le Maire, qu'est ce que vous avez fait pour extraire les corps des décombres ?
«À notre arrivée dans la mine, on a trouvé qu’ils ont extrait 3 corps. Le jeune frère de ma femme Sory Diakité, fait partie. Il y a un autre qui s’appelle Fantamadi Keïta, la troisième victime est un Kissi dont j’ignore le nom. Quand la machine est arrivée, elle a extrait les deux autres corps. L’un s’appelle Fofana, mais je ne sais pas d’où il vient. La cinquième personne est aussi Kissi.»
Monsieur le Maire, quel appelle avez-vous à lancer à l'endroit de citoyens de votre localité ?
«Face à cette situation, j’invite les orpailleurs d’arrêter d’exploiter les anciennes mines artisanales.»
Aux dernières nouvelles, les autorités locales ont pris en main la situation en remettant les corps des victimes à leurs familles respectives en vue de l’inhumation.
Les blessés quant à eux ont été transportés vers les villages environnants pour recevoir des soins traditionnels, principalement en raison de fractures subies lors de cet incident malheureux. Cet appel à la prudence souligne l’importance cruciale de la sécurité dans les activités minières artisanales.
Ibrahima Foulamory Bah pour guineeTimes.com
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