Les travailleurs de Cis médias réclament 18 mois d'arrierés de salaire au leur PDG Antonio Souaré

1 month ago
LES CHIMPANZÉS DE BOSSOU -GUINEE

Les travailleurs de CIS média ont battu le pavé devant la direction générale de SIS média ce mercredi 20 mars. L'objectif de ce sit-in était de pour eux de réclamer 18 mois d'arriérés de salaire impayés au PDG dudit média Antonio Souaré. 


Des pancartes en mains où est écrit: “Notre dignité est bafouillée”, “18 mois c'est trop”, “nous ne reculerons pas” et brandissaient en même temps les mêmes slogans. 

Au cours de leur meeting, un journaliste dudit média s’est confié au micro d'un de nos reporters que nous avons dépêché sur place. Selon Pierre Fatewa Diawara journaliste à Cis médias, plusieurs requêtes on été faites sans issue favorable avant qu'ils n'en soient là aujourd'hui.《Ça fait 18 mois qu'on ne perçoit pas de salaire. Dans un premier temps, c'est parti d'une crise que tout le monde connaît mais la crise s'est amorcée. Ce qui fait qu'aujourd'hui, on a décidé de prendre notre responsabilité pour réclamer nos droits, on a présumé la bonne fois de nos responsables plusieurs fois on a eu des rencontres aujourd'hui desquelles, il nous a été promis de régulariser notre situation... Après on a été convoqué à l'époque, il n'y avait que 10 mois. Ils nous ont dit: "on peut vous payer 5 mois". Nous avons accepté cela. On a exigé de demander à quand on sera régularisé. Ils nous ont dit à compter du jours de l'entretien jusqu'à 2 semaines, c'était au mois de septembre et nous sommes au mois de Mars sans que rien ne nous ait été donné, sans aucune explication pour dire pourquoi tout ça n'a pas été fait...A l'orée du ramadan, il nous a été promu que l'on toucherait quelques choses, il n'y a rien, sans explication. On s'est rendu compte qu'ils sont en train de nous infantiliser. On sait vraiment que y'en a n'en marre 》, a t-il expliqué. Avant de souligner qu'ils ne baisseront pas les bras jusqu'à ce qu'ils soient tous satisfaits.

 Le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse en Guinée (SPPG), y était présent sur les lieux. Il affirme que le SPPG s'est aussitôt saisi du dossier. Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du a fait savoir que sa structure entamera des démarches afin de les rétablir dans leurs droits.

À la dernière minute, nous apprend-on, sur instructions du PDG, une équipe appuyée par les forces de défense et de sécurité était sur place pour fermer l'immeuble abritant le médias.

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