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LABE-Le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), à travers le Bureau de Zone Ouest, a célébré ce dimanche 19 novembre 2023, à Labé, le 34ème anniversaire de la Convention des Droits de l’Enfant, autrement appelée Journée Mondiale de l’Enfance. C’est l’école primaire de Kouroula qui a abrité cette célébration en présence des autorités régionales et éducatives. Les enfants ne se sont pas fait conter ce grand évènement.
« LA CRISE CLIMATIQUE EST UNE CRISE DES DROITS DE L’ENFANT ». C’est autour de ce thème que le 34ème anniversaire de la Convention des Droits de l’Enfant a été célébré. A côté de ce thème central, d’autres slogans tous aussi interpellateurs étaient lisibles sur place. « Nous enfants de Guinée face aux enjeux climatiques et environnementaux ». Une façon de montrer que le réchauffement climatique affecte les enfants qui constituent une couche vulnérable.
La célébration de cette journée a été ponctuée par le lancement d’une campagne de reboisement, des remises de cadeaux aux enfants, des dons de kits d’hygiène à l’école, des sketchs et des déclamations de poèmes pour sensibiliser sur la protection de l’environnement.
Kadiatou Diouldé Barry, présidente du Parlement des Enfants de Labé a eu l’honneur de prononcer le discours du Représentant de l’Unicef à Labé, M. Abdallah Abdelrassoul. Elle a expliqué la portée de cet évènement et salue la forte mobilisation.
« La célébration de la Convention des Droits de l’Enfant, organisée par l’Unicef, a été une réussite à Labé, c’est une bonne image pour la région. La mobilisation a été forte. Les autorités, les enfants et leurs parents, les associations et les ONG, tout le monde a répondu présent. Cela prouve que l’enfance est l’affaire de tous en Guinée. Le thème choisi cette année est lié au réchauffement climatique. Les dangers climatiques sont des problèmes aussi qui affectent l’enfant. La déforestation, l’action de l’homme contre la nature touchent fortement les enfants. Comme vous le savez, c’est l’une des couches les plus vulnérables. Tout ce que subi la nature, les enfants que nous sommes, le ressentons.
Maintenant, impliquer les enfants dans la sensibilisation à travers des journées comme ça, contribuera à changer la donne. Parce que l’enfant est insouciant, il ne connait pas les méfaits du réchauffement climatique. Une fois qu’il est mis au courant, il peut être un défenseur de la nature, les enfants sont l’avenir de demain. Dans le discours de l’Unicef que j’ai eu l’honneur de lire ici, il est mentionné : ‘’L’UNICEF s’engage à aider ls enfants à agir pour protéger leur avenir et celui de la planète en participant à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de l’environnement.’’ ‘’Mettre les enfants au cœur de la réponse mondiale à la crise climatique protège leur santé et leur bien-être mais renforce aussi les communautés et l’économie des pays’’ », explique Kadiatou Dalanda Barry.
La Directrice de l’école primaire de Kouroula, Aissatou Lamarana Keita, est heureuse d’avoir accueilli un tel évènement dans son établissement. Elle livre ses impressions :
« Nous sommes très honorés d’avoir abrité cet évènement au sein de notre établissement scolaire. Nous sommes aussi satisfaits des dons de kits d’hygiène pour le bien-être des enfants et nous-mêmes encadreurs. Les poubelles que l’Unicef nous a données seront utilisées pour maintenir la propreté de l’école. Le reboisement également est un aspect important pour nous. L’autre joie c’est de fait d’avoir des enfants dans notre école ici qui s’expriment bien. Ils ont dirigé l’évènement (célébration de la Convention des Droits de l’Enfant) du début à la fin. A travers leurs prestations, ils ont impressionné toutes les autorités et l’assistance. Cela traduit le bon encadrement qu’ils ont eu ici. Ces enfants sont là depuis la 1ere Année, aujourd’hui ils font la 5ème Année, ils n’ont pas connu le fouet. C’est le résultat du bon encadrement », se réjouit la directrice de l’école.
Au nom du Gouverneur de la région administrative de Labé, Siné Magassouba, le Directeur de cabinet du gouvernorat de Labé a eu les mots justes pour cette journée du 34ème anniversaire de la Convention des Droits de l’Enfant. D’après lui, la première leçon à tirer c’est d’abord le fait de célébrer la première école du Fouta construite en 1901. Cette école de Kouroula a environ 122 ans d’existence aujourd’hui.
« Nous avons tous une obligation vis-à-vis de l’école. C’est celle de la maintenir dans un bon état et prouver à la génération montante que cet établissement a existé. C’est un patrimoine national. Une école née pendant la colonisation et qui a survi à l’indépendance jusque maintenant, ce n’est pas pour rien que l’Unicef a choisi cette école de Kouroula qui compte 1.167 élèves pour célébrer la Convention des Droits de l’Enfant. C’est important. C’est une façon d’attirer l’attention des décideurs vers l’école et les enfants qui étudient ici. A l’occasion de cette journée, l’Unicef nous a tout montré ici (…).
A travers cette journée, nous avons découvert le niveau des enfants à l’école. Nous avons tous vu une fille de 8 ans qui fait la 5ème année. Ce qui est rare. Nous avons vu un autre garçon presque de son âge qui est modérateur à la cérémonie. Que de bons exemples pour les autres enfants et les parents pour un meilleur encadrement en vue de préparer leur avenir. Nous remercions le partenaire qui fait tout pour nos enfants et le pays », déclare Siné Magassouba, Directeur de Cabinet du gouvernorat de Labé.
Alpha Ousmane Bah
Pour Africaguinee.com
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Créé le 20 November 2023 16:44
