Hier Lundi, lors d'une séance de travail à la Présidence avec les députés de l'opposition, le Président béninois Patrice Talon a une fois de plus clarifié sa position concernant le troisième mandat, réaffirmant son intention de respecter la limite constitutionnelle et de quitter ses fonctions en 2026.
La question du troisième mandat a récemment secoué le pays à la suite de spéculations sur une éventuelle révision constitutionnelle. Lors de la réunion avec les députés du parti Les Démocrates, le seul parti d'opposition représenté au Parlement, Patrice Talon a réitéré son engagement à se conformer à la loi fondamentale qui limite le nombre de mandats présidentiels.
La séance de travail, initiée par le Président lui-même, a également abordé la révision du Code électoral. La Cour constitutionnelle a récemment ordonné une modification de ce code en raison d'incohérences. Patrice Talon a souligné l'importance d'une approche consensuelle entre la mouvance et l'opposition au Parlement pour cette révision, un changement par rapport à la méthode adoptée en 2019.
En 2019, le Code électoral avait été modifié exclusivement par les députés de la mouvance présidentielle, qui étaient les seuls présents à l'Assemblée nationale à l'époque. La décision actuelle de réviser le code intervient après que la Cour constitutionnelle, sous la présidence de Dorothée Sossa, a cassé la décision précédente de la Cour dirigée par Joseph Djogbénou, ordonnant ainsi la modification du Code électoral.
La déclaration ferme de Patrice Talon sur son départ en 2026 et sa volonté d'une révision consensuelle du Code électoral semblent être des éléments clés dans un contexte politique où la stabilité et la transparence sont au centre des préoccupations.
Par Abdourahmane Falloulaye Diallo
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