À la rencontre des jeunes diplômés qui lavent des engins roulants à Conakry

2 months ago
LES CHIMPANZÉS DE BOSSOU -GUINEE

À Conakry, ils sont nombreux ces jeunes diplômés qui s'intéressent au lavage des engins roulants. Une activité qui pour eux, leur génére de revenus.

 

Grâce à cette activité que Lancei Kandet arrive à subvenir à ses besoins. << Ce lavage n'est pas un métier pour moi. C'est juste un temps et ça va se passer. Je le fais seulement pour satisfaire à mes petits besoins seulement. Parce que je sais que d'autres objectifs de la vie m'attendent devant. Je précise : soit je pratique un métier plus noble et rentable ou je voyage carrément. Je ne veux juste pas m'asseoir à la maison c'est pourquoi je viens laver les voitures et motos pour me faire plaisir en tant que jeune ambitieux. C'est vrai que ce n'est pas un métier pour moi, mais il faut reconnaître, ça m'a aussi apporté beaucoup de choses surtout que je travaille aussi avec un patron très compréhensif. Quand je travaille et que je gagne 100 mille, on divise en deux. Pour lui 50 mille et pour moi 50 mille >>, a-t-il expliqué.

Comme toutes autres activités, le travail de lavage d'engins roulants présente des difficultés. Pour le cas de Kokoné Kolémou, c'est le manque d'approvisionnement en eau mais également la rareté des clients en cette période. << Avec notre activité de lavage là, parfois ça marche et parfois ça ne marche pas. De fois, un client peut venir, tu lui dis que le travail se fait 30 mille et vous tombez d'accord. Tu finis de laver sa moto ou sa voiture, il te donne directement 20 mille alors que ce n'est pas ce qui a été dit au départ. Et du coup si tu ne fais pas attention avec ce genre de problème avec les clients, vous allez passer toute la journée à discuter et les autres vont s'éloigner de ton lieu de travail. Imaginez qu'on paye aussi le lavage aussi. On est également frappé par le manque de courant pour avoir de l'eau dans le robinet surtout dans la journée c'est pas facile. C'est pourquoi on profite de la nuit pour accumuler beaucoup d'eau afin de mieux travailler pendant la journée. On souffre énormément avec certains clients compliqués, le manque de courant presque beaucoup de choses nous font souffrir ici >>, a fait savoir Kokoné Kolémou, gestionnaire de lavage.

À Conakry, ils sont nombreux ces jeunes qui s'adonnent à cette activité même si le revenu est loin d'être celui attendu. 

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